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Cheval 2.......3

10 février 2010

Le temps passe trop vite

Depuis que j'ai commencé ce blog, je n'ai pas vraiment pris le temps d'y travailler et les idées semblent s'envoler. Malgré moi je n'arrive pas à m'y tenir et braver un peu la paresse qui m'aide à trouver milles et une raisons pour ne pas travailler dessus........

Aujourd'hui, nous avons toujours trois chevaux, Vega de Fantilhou, sa fille Runes et un nouveau compagnon de pré, Shawn ; un beau bébé de 3 ans adorable, coquin, espiègle, câlin, mais super cheval. L'aventure ne lui fait pas peur, il aime sortir et découvrir des endroits inconnus, faire de nouvelles rencontres, aller au devant de tout ce qui l'entoure, sans aucune crainte. Philippe, mon homme qui n'a pris que quelques cours d'équitation, aime à le préparer et le monter pour passer des heures dans la campagne landaise. "Le gros" comme on aime à l'appeler est toujours partant pour une petite virée, toujours le nez en avant il arpente les sentiers, renifle les flaques qu'au début il évitait soigneusement, attrape toujours les brins d'herbe tentateurs, galope lourdement sur le sable, bouscule un peu pour être le 1er, mais garde sa générosité. 

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L'été dernier, avec nos amis cavaliers, nous avons décidé de partir en randonnée sur plusieurs jours, et après avoir reconnu les itinéraires, nous sommes partis à 6 pour deux jours. La logistique mise à l'arrivée le matin, un deuxième véhicule permettant de revenir au point de départ, nous avons fait quelques 30 kilomètres par jour à travers bois et chemins. Nous avons découvert des sentiers balisés mais disparus sous la végétation après la tempête de l'année précédente et la deuxième journée fût remplie de moments de doutes, de fatigues mais aussi de rencontres.

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Les chevaux étaient fatigués de ce week-end passé à l'extérieur, et les hommes étaient heureux de cet essai............... cette année, nous aimerions bien repartir ainsi et malgré nos sorties au bord de la mer avec nos loulous, l'aventure nous tente encore. Amener nos montures vers des contrées inconnues et revenir par des chemins perdus à la rencontre de paysages, de gens, de décors, d'émotions et de sensations délicieuses. 

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Avant notre grande sortie sur 3 jours, nous avons amené nos chevaux voir la mer - une découverte et des sensations ! ! Mais les images sont plus fortes que les mots

avec Vega

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Avec Runes quelques semaines plus tard

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................ la suite bientôt

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7 juillet 2009

Une jument trop gentille

Depuis que Vega et Runes étaient près de moi, je les avais mises chez une personne qui aimait les chevaux, mais qui, au fil du temps semblait de plus en plus bizarre dès que j'arrivais - bien souvent elle laissait son chien tourner autour des chevaux et celui-ci en aboyant troublait la tranquillité de la mère et du bébé, mais je ne savais pas encore jusqu'à quel point.

Vega avait été très fatiguée après la naissance de la petite et tous les jours matin et soir je venais la voir et lui donner des compléments, car bien vieille déjà pour avoir un poulain, la nature en avait décidé autrement mettant en danger la vie de la maman et de son nouveau né - mais Vega semblait toujours fatiguée et Runes aussi ce qui commençait à m'inquiéter sérieusement.

Un soir, le chien venant encore une fois tourner autour des chevaux, j'ai pris la liberté de le chasser et me suis retrouvée avec une furie qui me hurlait dessus que je n'avais pas à traiter un animal de la sorte et que de toutes façons je n'étais pas capable de m'occuper de mes chevaux, qu'ils étaient en danger avec moi, qu'elle allait porter plainte contre moi ! ! J'étais abasourdie et voyant mon état les voisins de cette personne sont venus me voir et avec ce qu'ils avaient à me dire j'allais tomber de haut.

Depuis la naissance de Runes, elle laissait son chien en liberté et ne disait rien lorsque celui-ci mordait les jarrets de la petite, de plus elle montait ma jument et sortait avec le poulain faire des galops sur les chemins de sable près de chez elle................. je ne savais plus quoi faire mais je pris la décision d'aller la voir et de m'expliquer avec elle - elle à tout confirmé en me disant que Vega galopait super bien, qu'elle était très contente de la monter et que son ami et elle s'amusaient beaucoup d'aller se promener ensemble elle en selle et lui avec sa moto ! !

Aussitôt je cherchais un nouvel endroit pour accueillir mes chevaux et malgré les kilomètres qui me séparaient encore d'eux, je ne pouvais plus les laisser là bas. Mais à peine mes recherches entamées elle me fit un proposition qui allait encore plus loin de ce que j'avais déjà connu avec elle : elle voulait me racheter Vega, elle me laissait le poulain mais gardait Vega il suffisait que je lui dise mon prix ! ! Je n'en croyais pas mes oreilles et ce soir là, mon homme étant avec moi, nous sommes restés sans voix le temps de comprendre ce qui nous arrivait. La proposition était simple, je lui vendais Vega ou j'enlevais mes chevaux de chez elle immédiatement, là tout de suite, alors qu'à notre arrivée nous avions remarqué la marque de sueur sur le dos de ma jument et l'état dans lequel était la petite : elles rentraient à peine d'une nouvelle chevauchée ! !

Notre décision fut vite prise et malgré, aux dires des voisins qu'elle était partie plus de deux heures à cheval juste avant notre arrivée, nous avons décidé de partir à pieds faire les 8 kilomètres qui nous séparaient du pré où était notre autre jument Qyou. Licolées, en longe, moi devant, mon homme nous suivant avec la voiture nous sommes donc partis pour 3 heures de marche, faisant de fréquentes pauses pour Runes qui avait à peine 10 jours.

Ce fût la plus pénible journée et mon coeur était gonflé de rancoeurs et de colère, je marchais comme un automate espérant que tout irait bien pour elles, je pleurais en arrivant, saoulée de fatigue et de chagrin, ivre de reproches envers mon incrédulité, à mon âge croire encore à la bonté humaine ! ! quelle idiotie, je n'arrivais plus à réfléchir calmement, je ne pouvais admettre autant de bêtises envers des êtres qui n'ont pas une once de méchanceté, j'étais perdue, inconsolable, le remord en guise de conscience je n'arrivais plus à les quitter tellement je me sentais coupable.

Les jours qui suivirent furent accompagnés de soins intensifs pour Vega qui déclencha une anémie, appauvrissant son lait, et dont on dû aller faire des soins matin et soir avec des injections et une nourriture appropriée - un mois de cette tension pour essayer de la sauver.............. sa maigreur me faisait peur et mon plaisir à les voir s'était transformé en crainte d'une issue fatale - j'étais anéantie de la voir reculer encore plus à ma main qui venait pour l'aider, la petite fuyant encore plus à l'appel de sa mère cette présence inutile et douloureuse, nous nous éloignions petit à petit, la confiance était perdue et je n'étais plus rien pour elles.

Quelques semaines plus tard Vega allait bien et Runes aussi, mais tout notre travail d'approche était perdu, il nous fallait regagner leur confiance, reprendre tout à zéro, mais nous n'étions pas restés sans apprendre et c'est gonflée d'espoir que je suis repartie à la conquête de mes deux amours. Le temps travaillait pour nous et nous devions travailler avec lui, il allait devenir notre complice dans notre quête vers elles.

........................... la suite bientôt

7 juillet 2009

Runes de Fantilhou

Tu portes le nom de la pierre noire des sorciers car vers l'avenir tu seras mon guide. Je marche à tes côtés, aveugle par mon ignorance, montres moi le chemin de ton monde pour que je puisse t'aimer comme tu le mérites, laisses moi approcher ton univers pour essayer d'être digne d'y entrer ne serait-ce qu'un peu, juste une fois - je me sens si petite face à la force qui est en toi et si vulnérable dans ces moments où je ne comprends pas........... baisser les yeux pour comprendre tes envies ou refus de venir vers moi, apprendre ces moments où tu hésites devant la caresse, attendre ces instants où nous pourrons enfin communiquer.

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............ la suite bientôt

6 juillet 2009

Un bébé à connaître

Notre bonne Vega avait donné naissance à cette petite perle noire et nous ne savions pas encore comment l'appeler.......... l'année des "R" noire, l'inconnu, la recherche, comment, pourquoi, tout cela me rapprochait d'un mot un seul qui résumerait ce qui se présentait à moi : l'avenir, il fallait donc lui trouver un nom qui me rappellerait qu'elle et ses congénères étaient encore pour moi une interrogation permanente, savoir, oui savoir ce qui allait se passer et surtout comment faire. Runes serait son nom car elle était précieuse et tellement pleine de mystère, alors le nom des pierres noires des sorciers me semblait tout à fait approprié, oui Runes, Runes de Fantilhou, fille de Vega de Fantilhou et de Figaro du Kercorb, prince noir d'Ariège, primé plusieurs fois pour son caractère doux et docile, Runes merveille noire à apprivoiser, à aimer, et surtout à comprendre. 000_1401 000_1449 Après le boulot le soir, je passais les voir et je restais de longs moments à regarder ces deux chevaux qui étaient à moi, quelques fois je restais sans voix devant tant de choses à connaître et la peur venait habiter mes entrailles paralysant mes gestes encore trop incertains. Savourant ces moments intenses où ma main pouvait toucher le velours de leurs flancs, remerciant ma Vega de me permettre de l'approcher, de l'apprivoiser, de l'aimer, de la respirer, j'ai eu bien des fois le coeur au bord des lèvres lorsque je rentrais bredouille de ma demande de câlin à ces deux sauvages qui m'attiraient tellement - pourquoi ne parlions-nous pas le même langage ? Ne comprenaient-elles pas que je n'avais que de l'amour à leur donner ? Le monde me semblait fade dans ces moments où je ne pouvait les approcher, et la solitude commençait à remplacer l'euphorie des premières semaines. Grâce à internet et plusieurs forums j'ai commencé à mieux cerner ce qui m'empêchait de les approcher, de les apprivoiser et peu à peu, comprenant que la distance c'était à moi de la faire disparaître, j'ai appris à rester humble, ne me permettant plus d'envahir leur espace, n'imposant plus mon désir qu'elles soient à moi, jetant au panier ma fierté de propriétaire et respectant ce qu'elles étaient pour mieux apprendre ce que je pouvais leur apporter avant d'espérer quoi que ce soit. Alors petit à petit les choses ont changé, peut-être suis-je devenue un être important à leurs yeux, puisque tout doucement elles se sont rapprochées de moi jusqu'à me laisser les caresser, leur prendre les pieds, passer mes mains dans la douceur de leur manteau et la rudesse de leurs crins contraste délicieux et qui, fait les yeux fermés me permettait de mieux voir la délicatesse de leurs museaux, la force de leurs flancs, la finesse de leurs pattes, un monde muet fait de découvertes inattendues. Comme j'aime encore aujourd'hui passer mes mains sur leurs corps à la recherche du petit quelque chose à grattouiller qui leur fait tant plaisir ! ! La patience et le calme étaient les maîtres mots de cet apprivoisement réciproque et sans compter le temps passé, nos explorations de nos sens allaient crescendo jusqu'à se frôler mututellement en des ballets rythmés qui nous ravissaient, elles collées à moi, espérant la caresse, se bousculant doucement pour venir à ma main, jusqu'à me laisser mettre ce licol tant redouté quelques semaines auparavant. Tellement de chemin parcouru en si peu de temps, mais dans une frénésie d'apprendre vite, encore plus vite, pour pouvoir les serrer contre moi, comme un enfant avec sa peluche, pour pouvoir les respirer à me saouler de leurs parfums, pour pouvoir les abreuver de moi à les rendre impatientes de mon arrivée. C'est par cette merveilleuse intoxication que ce doux poison à envahi ma vie toute entière et notre histoire ne faisant que commencer, je savais que la route serait encore longue car n'ayant aucun but que celui de les aimer, l'horizon jusqu'à aujourd'hui ne sait jamais profilé pour me signifier que mon but était atteint. La suite bientôt
20 janvier 2009

Pas assez de temps

Bonjour,

Voilà bien longtemps que mon blog n'avait pas avancé et les mauvaises excuses du style "pas le temps" pourraient m'aider à un coup de pied au cul pour remédier à cet abandon, mais il est vrai que chaque jour qui passe, chaque semaine ou chaque mois apporte son lot d'évènements plus ou moins proches des chevaux, mais qui ont fait que je suis restée silencieuse - mais depuis mon dernier post, nous n'avons pas gardé la selle français qui nous semblait un peu trop "sportive" et avons fait l'acquisition d'une demi-trait de 5 ans, adorable, douce malgré quelques moments de tête de lard. Son ancien propriétaire nous l'a vendue car après maintes balades en montagne il trouvait que sur le plat la miss ne savait pas se donner à fond dans le galop - à nos yeux il y a presque un an maintenant, cela ne semblait guère important, mais à ce jour, nous avons réellement le sentiment que cet "handicap" soit une gêne réelle.

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Nous ne pouvons plus passer nos sorties à attendre que la jument veuille bien avancer pour nous rejoindre et malgré les injonctions de son cavalier celle-ci fait semblant de ne pas comprendre et nous rejoint soit au pas si nous sommes arrêtés, soit au trot, mais rarement au galop, et arrive fraiche et détendue après quelques heures de sorties, alors que son cavalier est épuisé de l'avoir sollicitée sans succès. Rien n'y fait et toutes les personnes qui s'y sont essayées ont eu le même soucis - le seul galop qu'elle nous fait semble tout droit sorti d'un film au ralenti....................

Aujourd'hui nous pensons à la jument que nous avons laissé partir et qui semble donner toutes satisfactions à sa nouvelle propriétaire ! Si nous savions à l'avance ce que l'avenir nous réserve nous éviterions bien des erreurs sans que ça en soit une réellement car cette petite jument à permis à mon homme d'apprendre à guider son cheval en toute autonomie autant en sortie simple de quelques heures qu'en randonnée sur plusieurs jours - mais que va-t-on trouver après ?

Pour la laisser partir et en reprendre un autre nous avons le temps, il faudra voir les intéressés par notre demi-trait autant que  nous intéresser à un nouveau compagnon à sabots et essayer de ne pas se laisser aveugler par notre ignorance, mais il est à espérer que les erreurs sont source d'apprentissage et ainsi ne pas être à nouveau confrontés à une séparation.

La suite bientôt

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19 décembre 2007

Naissance

Vega restait bien souvent immobile au coin de son petit pré, immobile à regarder au loin, vers ce chemin qui l'avait amenée et bien que nous commençions à nous apprécier, je sentais qu'elle n'était pas "avec moi". Peut-être rêvait-elle de ses montagnes natales et de ces longues courses dans les prairies verdoyantes ou enneigées, galopant à travers la rosée, faisant frémir le sol de ces sabots comme une vague déferlante, crinières au vent, les naseaux happant tous ces parfums sauvages, mêlant le désir de traverser les ruisseaux et de s'allonger sur l'herbe tendre sous l'oeil aguérri du chef de troupeau...................... des troupeaux de mérens, vague noire ondulante sous le soleil, je rêve de vous regarder dans ces paysages majestueux, de connaître ce qui te fait rêver ma Vega et d'essayer de partager avec toi ce doux frisson d'être parmi les tiens.

Quelques fois mon coeur se noyait de larmes en frôlant ce sentiment bien trop humain de l'abandon et j'avais milles regrets de t'avoir ainsi rendue orpheline de ton pays et des tiens, mais aujourd'hui j'espère que même si les grandes prairies te manquent tu as plaisir à rester auprès de moi.

Un soir, en allant comme chaque jour la voir, j'ai vu que Vega n'était pas comme d'habitude, elle se collait à moi et par moment restait "campée", les reins tendus vers le ciel, pattes écartées, le ventre bondissant sous les contractions........... le moment tant attendu arrivait, le petit allait voir le jour. Il nous fallait rentrer et s'occuper comme chaque jour des tâches, mais j'avais demandé à être prévenue lorsqu'elle commencerait à se coucher................... les yeux rivés sur le portable, les heures défilant et toujours rien ! ! Vers 23h00 enfin le téléphone pour nous annoncer que ça y était, le petit allait sortir, mais le temps de faire la route, lorsque nous sommes arrivés, une femelle était née ! ! Nous n'avions pas été avertis assez tôt et je pense qu'ils ne voulaient pas partager ces instants avec nous ! ! Pourquoi cela ? Je ne le saurais que quelques jours plus tard, mais à ce moment là plus rien ne comptait que ce bébé. A la lampe de poche nous pouvions observer ces petites pattes frêlent, n'arrivant pas encore à équilibrer le poids du corps et après bien des efforts, enfin elle pu se mettre debout et commenca la recherche de la tétine ! !

Premières tentatives bien infructueuses malgré nos encouragements, la petite cherchait, essayait de tenir debout, retombait à genou, remontait, donnait de grands coups de tête dans le ventre de sa mère, mais rien à faire, le biberon restait introuvable ! ! Après plus d'une demi-heure, victoire de la nature et récompense de cette quête presque insurmontable, le petit museau restant collé sous le ventre maternel, la sucion goulue bruyante et dégoulinante du festin salvateur et bienfaisant nous rassura et nous pûmes rentrer nous reposer d'autant d'efforts mimés,  heureux face à ce merveilleux tableau.

Une nouvelle mission nous incombait maintenant, il fallait lui trouver un nom....................

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10 décembre 2007

Nouveau pré

Profitant de la location du van nous sommes allés dès le lendemain chercher Qyou de sa pension de sable et de racines, où par deux fois en 1 mois le vétérinaire avait diagnostiqué des coliques et nous l'avons amenée plus près de notre future maison. La petite nous a suivi sans problème et en une seule fois, elle est montée dans le van, mais dès que nous avons mis la séparation centrale elle a été prise de panique et donnait de grands coups de pied dans les parois en hennissant. Quelques mètres franchis étaient déjà bien stressant pour elle comme pour nous et cette boite roulant n'était pas du tout à son goût. Mais à force de patience elle finit par se calmer et sans trop bouger, elle arriva à bon port, dans un petit pré, clôturé avec des fers à béton et trois rangs de fils électrifiés sur batterie. Elle semblait un peu déroutée de se retrouver là, avec à ses pieds, non plus du sable, mais de l'herbe, de la bonne herbe comme avant quand elle était avec maman................

Dès le lendemain matin, premier appel des voisins de Qyou, la petite s'est échappée et est venue dans leur jardin, ils la gardent le temps que l'on arrive pour réparer. La petite s'ennuyait et allait rejoindre les hommes afin de ne pas rester seule. Deux fois, trois fois.......... et puis, le calme est revenu et en quelques jours elle faisait partie de leur famille, partageant le pain, la salade et les carottes ! !

Ensemble, eux et moi, nous avons appris à nous occuper d'un cheval et petit à petit nous faisions des progrès, avec, quelques fois des bêtises de part et d'autre, mais jamais de mauvais coups ou de méchanceté. L'adorable Qyou était adoptée.

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10 décembre 2007

Le voyage

Avec l'arrivée proche de la nouvelle jument, plus question de la mettre avec la petite Qyou, car il lui fallait du calme pour mettre son petit bas et pouvoir en toute sérénité le nourrir et s'en occuper. Quelques boites aux lettres furent ciblées en fonction de l'emplacement et de la dimension des espaces pour trouver ce pré, et en très peu de temps, j'ai fais la connaissance d'une dame charmante qui était d'accord pour prendre Vega et son futur poulain. Un enclos serait fait dans ce grand jardin de 5 000 m² et pour un bébé et sa maman, ce serait bien suffisant ! ! De plus, le fait qu'elle soit chez quelqu'un me rassurait car nous habitions encore assez loin et une surveillance ne serait pas inutile en cas de problème.

Début avril, nous avons loué un van d'une place 1/2 pour aller jusqu'au dessus de Foix récupérer la future mère qui, à notre arrivée pesait bien plus qu'on ne l'imaginait............ nous dépassions le poids autorisé pour la voiture et mes angoisses commençaient à m'enhavir. Une fois tous les papiers fait, Vega n'était pas coopérative du tout et ne voulait pas monter dans cette boite. Un pied mis par son ancien propriétaire, puis un autre, mais sans reculer elle n'avançait pas ! ! Je ne savais pas comment faire pour les aider, j'étais un peu figée sur place et bien qu'à ce moment là la fuite m'aurait semblée la bonne décision, je suis restée sereine.  Après presque une heure de supplications en tous genre, la "noireaude" est enfin montée, enfermée et prête à partir.

Jamais je n'aurai cru que la route du retour fut si longue, le vent lattéral sur la rocade de Toulouse chahutait l'attelage et on sentait le cheval bouger, chaque coup de frein était sujet à peur de l'accident. Après quelques kilomètres effectués sur l'autoroute, les routes de campagnes nous semblèrent plus familières et moins risquées pour notre transport. C'est après 6 heures de cet interminable voyage que nous sommes enfin arrivés à destination et là, il me fallait prendre les choses en main pour la faire descendre. Le mot juste me vint tout de suite à l'esprit et sous mes ordres, tout en douceur Vega à reculé dans le chemin avant de prendre pension dans son nouvel environnement.

Comme elle était belle, comme je l'aimais déjà, comme elle me semblait lointaine aussi, détachée de tous ces humains qu'elle ne reconnaissait pas, mais les choses allaient changer, il fallait qu'elles changent puisqu'un bébé allait arriver.

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19 novembre 2007

La recherche

Grâce à internet, j'ai recherché sur la toile tous les endroits où je pourrais trouver un autre cheval. Un cheval à sauver, un cheval à aider, un cheval à aimer, coûte que coûte trouver un compagnon qui apporterait à notre petite pouliche de quoi jouer, grandir en bonne compagnie. Mais en même temps, j'avais au ventre la peur de franchir le pas et d'augmenter ma responsabilité. Deux chevaux à gérer, à nourrir, à surveiller, à s'occuper, à............ oh et puis après tout un ou deux où était la différence ?

De sites en forums, d'annonces en mails, je suis tombée sur un message d'une dame qui m'informait qu'elle savait où trouver une jument, de race mérens, de 19 ans, gentille. Après quelques appels j'ai pu savoir où aller la voir et sur des conseils avisés, nous y sommes allés deux fois afin de ne pas s'engager trop vite et d'être certains de ne pas nous tromper. Les personnes chez qui elle était étaient charmants et nous étions emballés par cette jument, et c'est plein de projets et de questions que nous avons fait la route du retour.

Nous avions environ 3 semaines pour nous décider mais je savais qu'elle me plaisait et il était hors de question de revenir sur cette folle envie de la ramener. Pourtant, durant ce délai avant d'y retourner, un appel me fit douter du bien fondé de cette décision, la jument à la grande surprise de tout le monde était pleine. Si je ne voulais plus la prendre, ils me rendraient mon chèque d'acompte car le risque était bien présent de la perdre, de perdre le petit, de les perdre tous les deux ou avoir cette chance de les garder......................... sans hésiter j'ai décidé de la prendre quand même.......... encore une nouvelle aventure s'offrait à moi, un poulain, à moi, moi, qui, il y avait encore quelques mois n'y connaissait absolument rien............... de la folie, de la déraison, de l'amour surtout, tellement d'amour.

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15 novembre 2007

1er contact

La première visite à Qyou, fût le lendemain de sa naissance........ une approche tout en douceur et je sentais mon coeur qui allait exploser - la découverte de ce bébé inconnu, à qui allait-elle ressembler ? Comment serait-elle ? Est-ce qu'elle était jolie ? Quelle était la couleur de son pelage ? Les poulains, à la naissance ont-il des dents ? Trop de questions tournaient dans ma tête et je n'arrivais toujours pas à la voir.

Et puis, doucement, comme née du souffle du vent, deux petites oreilles sont apparues............ si fines, si longues aussi......... une hésitation......... un petit âne ? Non un petit cheval, un poulain, mon poulain, mon premier poulain. En ombre chinoise me cachant encore sa couleur, son regard, accompagnée de sa mère, blanche aux fines marbrures grises, Qyou s'avance encore frêle sur ses longues jambes, elle ressemble à Bambi ! ! Il ne lui manque que les tâches sur le dos, mais ces yeux, oui ces yeux sont ceux de cette merveilleuse image de mon enfance. Je n'ose à peine m'approcher et je ne sais pas si c'est elle ou moi qui à le plus peur. Et pourtant elle est là et mon envie de la caresser me fait avancer encore et encore vers elle, osant affronter cette appréhension de cette inconnue qu'est sa mère en même temps de la sienne. Je suis là avec cet être fragile et je me sens fondre doucement avec au ventre la peur de faire une bêtise. Mes mains s'avancent vers son tout petit museau curieux, ses yeux sont interrogateurs bordés de longs cils, sa langue lui sert de testeur et elle l'a passe sur mes doigts cherchant à les têter........... c'est doux, c'est étrange, c'est magique, je me laisse faire et notre approche se fait plus étroite, ma hanche touche son flanc laissant mon autre main se noyer sur son pelage comme la découverte d'un pays imaginaire.

Le rêve m'envahit et lorsque plus rien n'existe sauf elle et moi je sais que jamais plus je pourrais me passer de ce contact avec un cheval. J'ai envie d'apprendre, envie de comprendre, envie de leur ressembler, de me fondre en eux et courir avec eux jusqu'à m'ennivrer dans des galops effreinés...............

Mais est-ce ma raison ou mon inconscience qui me portent à prendre et surtout à m'occuper d'un cheval ? Vers quel destin vais-je et quel sera le sien ? Pourrons-nous nous comprendre, vivre ensemble, grandir ensemble, apprendre ensemble..............

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................. la suite bientôt

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